LE PROJET :

 

La classe des Samouraïs

symbole de justice, de loyauté et d’honneur

 

L’origine des Samouraïs n’est pas clairement déterminée. Plusieurs théories s’affrontent pour expliquer l’avènement de cette classe de guerriers (population nomade, migration en provenance de la péninsule coréenne, constitution en 792 d’un corps d’élite professionnel suite à l’abandon de la conscription …).

À partir du 17ème siècle, les Samouraïs ont un rôle de protection et de police. Ils reçoivent en contrepartie de leur service une pension directement versée par leur seigneur auquel ils ont juré fidélité. 

Contrairement à la période antérieure ces guerriers se déplacent en kimono et non caparaçonné dans une armure. Ils formeront une élite militaire « respectant » des règles de vie et d’éthique très strictes. Ces règles, qui puisent leur source dans l’ancien code oral des « bushi » nommé Kyûba no Michi (voie de l’arc et du cheval), fut couché par écrit dans un texte intitulé « Bushidô ».

Le préfixe Bu signifie, en japonais, l'ensemble des techniques martiales. Shi signifie guerrier, et le suffixe Dō désigne la voie, celle qui mène à la maîtrise de soi par le travail conjoint du corps et de l'esprit. Ce code d'honneur de la caste militaire japonaise a donné naissance aux écoles de karaté et autres arts martiaux orientaux, tous régis par des codes d'honneur et la maîtrise du corps esprit par un entraînement régulier.

Les samouraïs se distinguaient du commun par le port du chon-mage (coiffure particulière caractérisée par la tonsure d’une partie du crâne) et du Daishô. Le daishô, privilège des samouraïs, est un ensemble de 2 sabres (un long (katana) et un petit).

La fleur de cerisier, fragile et éphémère, comme la vie d’un samouraï fut choisie comme le symbole de leur classe.

Le statut de samouraï étant héréditaire, les fils de samouraï sont soumis à un enseignement et une discipline très stricte. Au cour de son apprentissage pétri des dogmes bouddhiste et zen, le jeune samouraï s’exerce aux arts de la guerre (équitation, maniement du sabre, tir à l’arc, lutte …), à l’écriture et à la lecture ainsi qu’à la maîtrise et au dépassement de soi.

Une association de femme établie à la MPT de Fontbarlettes s’occupera de faire les costumes de Samouraïs.

 

« La fleur des fleurs est le bourgeon de la fleur du cerisier, le samouraï est l'homme parmi les hommes. »

(Proverbe    Japonais)

 

 

Karim Amghar, chorégraphe et directeur artistique de la cie A'Corps, assure plusieurs missions : la création chorégraphique et la coordination artistique (musique, costumes, accessoires, défilé…); la constitution et l'encadrement du noyau dur d’intervenants (danseurs confirmés et professionnels en Drôme et Ardèche); les interventions auprès des danseurs amateurs pour la transmission de la chorégraphie, des intentions et du propos artistique.

Pour la bonne marche de cet ambitieux projet, son jeune frère, Hamou Amghar, danseur talentueux, l’assiste sur la direction du projet, notamment en tant que répétiteur principal.

 

L’univers musical

composition par les membres du groupe IAM

 

Shurik'n et Imhotep signeront la musique du défilé.

 

« On joue dans un chambrais

La fierté, la loi tuent,

comme un bon vieux Kurosawa 

 

La main sur le katana 

Même si la peur m'assaille 

 

Je partirai comme un samurai...»

Samouraï, Texte de Shurik'n IAM